Cet fin de mois de février nous fait croire que le printemps est là. Il fait beau, le soleil brille et fait fondre la neige. Les chevaux commencent à muer, et avec chaque pansage on ramasse un sac de poil. N’est-il pas un peu trop tôt pour se déshabiller? Restons sur nos gardes, à la Vallée on a un petit dicton qui dit ‘Noël vert, Pâques blanc’. On en reparlera d’ici quelques mois. En tout cas, tout le monde profite de ce magnifique temps.
Qu’est ce que les chevaux nous disent, car c’est à eu qu’il faut poser la question. On les a domestiqué et on les confinent dans nos écuries, mais comment pouvons nous leur offrir une vie intéressante et riche?Je crois que la première chose c’est de prendre conscience de leurs besoins fondamentaux. Un cheval, animal de proie, doit se sentir en sécurité pour pouvoir être confortable. C’est un être grégaire qui a besoin du troupeau, source de sécurité, et au sein de ce groupe il doit trouver sa place. Une hiérarchie est donc la clé du bon fonctionnement entre congénère. La place de l’Alpha, est mise en jeu tous les jours ou même plusieurs fois par jour. Un cheval a besoin de sentir que son leader et fiable et qu’il veille sur lui. Pouvons nous devenir le leader dont chaque cheval rêve? Sommes nous capable de penser comme un cheval et de le traiter comme tel? Et de voir les choses de son point de vue avant de lui imposer notre volonté?Oui, tout est possible, on peut toujours apprendre à devenir de meilleures leaders. Il ne se passe pas un seul jour sans que l’on apprenne quelque chose. Parfois, c’est par un mauvais jugement de la situation que l’apprentissage se fait, mais plus on avance et plus on ressent le moment où il faut ce se remettre en question et réfléchir avant de refaire la même erreur. Il suffit aussi surtout d’alimenter son désir de devenir un peu meilleur chaque jour. C’est ce que Pat Parelli nous enseigne, Good-Better-Best, et au final, c’est notre cheval qui va nous le dire !
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